Le baril de pétrole frôle la barre des 150 US$
Une hausse compensée par le taux de change euro/dollar
En 2005, le baril de pétrole passait la barre des 50 US$ avec un prix à la pompe dépassant les 1,30€. Depuis cette date, le prix du baril a triplé mais le prix à la pompe est quasiment identique, grâce à un taux de change favorable à l'euro qui a largement augmenté.
Les raisons principales de l'envolée des cours sont toujours les mêmes et liées à l'inquiétude des marchés sur les capacités de production et de raffinage (les stocks américiains sont à leur plus bas depuis 3 ans) alors que la consommation mondiale ne cesse d'augmenter, dopés par les besoins exponentiels de la Chine. La plupart des pays pompent actuellement au maximum de leur capacité, sans marge de manoeuvre, alors que l'on pompe toujours plus loin, toujours plus profondément. Du coup, un attentat (comme au Nigeria, premier producteur de brut africain), une grève (secteur pétrolier en Norvège) et un moyen-orient instable et les cours s'envolent. Certains analystes prévoyaient en janvier un baril dépassant les 120 dollars, ce qui paraissait déjà fou, le baril a atteint un nouveau record à 147 dollars. Ce coup-ci, elle est également due à la spéculation, à tel point que l'on parle de "bulle pétrolière".
Car avec un taux de change à 1,47 dollar, l'euro n'a jamais bénéficié d'un si bon taux de change, amortissant de fait la hausse du dollar. Ceci risque de changer car politiciens et industriels sont inquiets par ce taux si fort qu'ils voudraient bien le voir réduire. Et les pays producteurs de pétrole ne veulent plus être payés dans une monnaie qui se dévalorise (le dollar) et souhaiterait être payés en euro.
Le prix à la pompe n'est pas prêt de baisser, d'autant plus que le gouvernement a fait savoir qu'il ne renoncerait pas à la TIPP.
Pour rappel, le brix du baril de pétrole était de deux dollars en 1970 !
Une hausse compensée par le taux de change euro/dollar
En 2005, le baril de pétrole passait la barre des 50 US$ avec un prix à la pompe dépassant les 1,30€. Depuis cette date, le prix du baril a triplé mais le prix à la pompe est quasiment identique, grâce à un taux de change favorable à l'euro qui a largement augmenté.
Les raisons principales de l'envolée des cours sont toujours les mêmes et liées à l'inquiétude des marchés sur les capacités de production et de raffinage (les stocks américiains sont à leur plus bas depuis 3 ans) alors que la consommation mondiale ne cesse d'augmenter, dopés par les besoins exponentiels de la Chine. La plupart des pays pompent actuellement au maximum de leur capacité, sans marge de manoeuvre, alors que l'on pompe toujours plus loin, toujours plus profondément. Du coup, un attentat (comme au Nigeria, premier producteur de brut africain), une grève (secteur pétrolier en Norvège) et un moyen-orient instable et les cours s'envolent. Certains analystes prévoyaient en janvier un baril dépassant les 120 dollars, ce qui paraissait déjà fou, le baril a atteint un nouveau record à 147 dollars. Ce coup-ci, elle est également due à la spéculation, à tel point que l'on parle de "bulle pétrolière".
Car avec un taux de change à 1,47 dollar, l'euro n'a jamais bénéficié d'un si bon taux de change, amortissant de fait la hausse du dollar. Ceci risque de changer car politiciens et industriels sont inquiets par ce taux si fort qu'ils voudraient bien le voir réduire. Et les pays producteurs de pétrole ne veulent plus être payés dans une monnaie qui se dévalorise (le dollar) et souhaiterait être payés en euro.
Le prix à la pompe n'est pas prêt de baisser, d'autant plus que le gouvernement a fait savoir qu'il ne renoncerait pas à la TIPP.
Pour rappel, le brix du baril de pétrole était de deux dollars en 1970 !