Il est vrai que contrairement à cette époque, le segment des motos basiques s'est considérablement élargi. Si le succès de la Kawasaki ER6 a démontré que les roadsters à moteur bicylindre avaient toujours la cote sur ce segment, la Gladius aura tout de même fort à faire pour s'imposer sur ce créneau plus diversifié que jamais.
Ronde, mais pas potelée
Mais pour y parvenir, la petite nouvelle d'Hamamatsu peut tout de même s'appuyer sur de sérieux arguments. D'abord, son style est plutôt réussi. Moins radicale que ce que son nom «guerrier» ne laisse entendre, la Gladius colle tout de même aux canons du moment. La silhouette fluide et compacte est mise en valeur par les teintes bicolores et le cadre treillis peint. L'optique fixée assez bas sur la fourche accentue le côté ramassé tandis que la finesse de la coque arrière et l'échappement en position basse contribuent à épurer la ligne. Sans la jouer radicale, la japonaise jouit au final d'un style athlétique plutôt agréable à l'oeil. On aurait tout juste apprécié des phares au style plus marqué (pas de LED, forme conventionnelle à l'arrière), une finition un peu plus travaillée au niveau du poste de commandes ou une bavette moins imposante. Mais bon, à ce prix-là (6250€), on ne peut pas tout avoir ! Si l'on omet l'absence de jauge à essence (remplacer par un témoin de réserve) ou de béquille centrale, l'équipement est correct. En plus d'un compte-tour très visible et des voyants usuels, le tableau de bord dispose d'un indicateur de rapport engagé, bien utile pour les débutants (et les autres aussi !). Les citadins se féliciteront de la présence des feux de détresse et d'un emplacement sous la selle pour un petit U. Côté conception, la Gladius n'a pas de quoi agiter les neurones d'un ingénieur de la Nasa. Cela dit, la fourche réglable en précharge (comme l'amortisseur), le cadre en acier très typé Ducati ou le bras oscillant à section arrondie sont plutôt gratifiants pour une moto à ce tarif.
Ronde, mais pas potelée
Mais pour y parvenir, la petite nouvelle d'Hamamatsu peut tout de même s'appuyer sur de sérieux arguments. D'abord, son style est plutôt réussi. Moins radicale que ce que son nom «guerrier» ne laisse entendre, la Gladius colle tout de même aux canons du moment. La silhouette fluide et compacte est mise en valeur par les teintes bicolores et le cadre treillis peint. L'optique fixée assez bas sur la fourche accentue le côté ramassé tandis que la finesse de la coque arrière et l'échappement en position basse contribuent à épurer la ligne. Sans la jouer radicale, la japonaise jouit au final d'un style athlétique plutôt agréable à l'oeil. On aurait tout juste apprécié des phares au style plus marqué (pas de LED, forme conventionnelle à l'arrière), une finition un peu plus travaillée au niveau du poste de commandes ou une bavette moins imposante. Mais bon, à ce prix-là (6250€), on ne peut pas tout avoir ! Si l'on omet l'absence de jauge à essence (remplacer par un témoin de réserve) ou de béquille centrale, l'équipement est correct. En plus d'un compte-tour très visible et des voyants usuels, le tableau de bord dispose d'un indicateur de rapport engagé, bien utile pour les débutants (et les autres aussi !). Les citadins se féliciteront de la présence des feux de détresse et d'un emplacement sous la selle pour un petit U. Côté conception, la Gladius n'a pas de quoi agiter les neurones d'un ingénieur de la Nasa. Cela dit, la fourche réglable en précharge (comme l'amortisseur), le cadre en acier très typé Ducati ou le bras oscillant à section arrondie sont plutôt gratifiants pour une moto à ce tarif.